Mon Parcours
Le meilleur moyen de me connaître, c’est de lire mon Artbook, ou Le temps des fées, aux éditions Au Bord des Continents…
En plus d’y retrouver mes meilleures images (huiles, aquarelles, dessins), j’y raconte mon parcours, mon enfance, mes projets (aboutis ou pas), mes envies…
Bref, j’y ai mis beaucoup de choses personnelles…
Plus de détails : Artbook
Voici un petit résumé de mon parcours (En cours d’écriture et écrit par mon mari :o) :
Née en 1969 à Quimper, elle a toujours eu une imagination proche des légendes celtiques et autres contes bretons. Les vieilles rues de Locronan et sa passion pour les films fantastiques (heroïc fantasy en premier lieu) vont l’entraîner, vers l’âge de 16 ans à prendre des cours de dessin une fois par semaine pendant 6 mois. Sur les conseils d’un grand affichiste breton (Le Kernec), elle s’inscrit à Paris dans une école d’art après son bac.
C’est à l’ESAG (aussi nommé atelier Mets de Peninguen) qu’elle débute son réel apprentissage.
Elle saute la 2ème année (note : elle était déjà douée ;o) et suivra pendant 3 ans des cours très poussés. Elle ne regrette pas le temps et l’effort investis, les bases qu’elle a apprises sont pour beaucoup dans sa réussite.
Une fois sortie de l’école, il faut s’attaquer à se fabriquer un press book. Mais à ce stade, rares sont ceux qui possèdent un « style » bien à eux. Ce sont de très bons techniciens, mais leur imaginaire n’a pas toujours pu s’exprimer.
Alors, elle continue de travailler pour s’améliorer, pendant un an, elle va se constituer une base pour présenter quelque chose de plus personnel aux éditeurs.
S’ensuivra, un projet de BD, qui va lui prendre un an de travail. Mais la collaboration avec le scénariste ne se passe pas bien. Résultat : 4 ou 5 planches format raisin en couleur directe, des dizaines de croquis, qui traînent dans des cartons.
Quelque temps plus tard, un projet de BD encore, avec Marc Bati (qui entraînera la rencontre de Bruno Bellamy – un véritable ami depuis 20 ans…)
Trois ou quatre planches plus tard (soit quelques mois), le projet s’arrête. En de bons termes car Marc Bati est quelqu’un de respectueux. Mais Sandrine ne « sent » pas la BD comme un aboutissement et sa technique de travail (en couleur directe) demanderait trop de temps.
Mais Sandrine veut découvrir d’autres horizons. À cette époque, elle ne travaille qu’à l’acrylique.
Elle rencontre, ainsi, le monde de la presse. Tilt en premier avec qui elle collaborera très peu de temps pour cause de disparition de la revue (c’est pas de sa faute !!).
Puis, vient un passage éclair chez Ubi Soft pour une couverture de jeu pour PC (1993).
Nouvelle destination et rencontre avec Denoël. Sa première couverture ! On est en 1994.
À cette période, elle commence à avoir un style propre et va démarcher les éditeurs. C’est cette année qu’elle rencontre les éditions Gründ et un projet d’illustration pour un livre d’aventure pour enfant est mis en place.
Il y en aura quatre autres. Elle se lancera dans l’aquarelle dès son deuxième livre.
Parallèlement à ces ouvrages, elle illustrera des couvertures de jeux de rôles, des cartes de collection (type Magic) et participera aux revues Casus Belli et Dragon Magazine, faeries ainsi que Science et vie junior…
Cela nous amène en 96-97, où elle illustre deux couvertures aux éditions Mnemos, romans de Mathieu Gaborit (EXCELLENT auteur !).
Cela nous amène en 97-98 et J’ai Lu apparaît dans son univers. Grande collection. C’est un réel plaisir de pouvoir dessiner pour cet éditeur, un genre de consécration quoi… (c’est moi qui écris, j’ai le droit de dire ce que je pense, na !)
Depuis, elle a collaboré avec Gründ jusqu’en 1999, non sans avoir écrit et illustré deux albums (La Cité aux 100 Mystères et La Vallée aux 100 Prodiges). Son quatrième (uniquement les illustrations) est sortie en 1999 : La Colline aux 100 Fées.
C’est à cette période qu’elle se lance dans la peinture à l’huile…
La suite est en cours d’écriture…
Au clavier, Didier Rougerie, le mari de Sandrine…